Cours Hypnose Vaud

Un peu de théorie, mais pas trop

L’autohypnose, comme l’hypnose, permet de se trouver dans un état étendu de la conscience appelé aussi état modifié de la conscience, visible sur un électroencéphalogramme.

C’est un état naturel que chacun expérimente sans savoir l’utiliser et s’en servir pour soi.

L’hypnose se fait avec un hypnothérapeute qui vous guide.

L’autohypnose se pratique seul(e), lorsqu’on est formé(e), avec ou sans support papier ou enregistrement vocal ou vidéo.

Une fois en autohypnose, vous accédez puis programmez et déprogrammez votre conscient ET surtout votre subconscient.

Vous accédez alors à la partie inconsciente de votre cerveau, vous quittez la nacelle du conscient pour visiter, accéder et travailler dans votre inconscient représenté par l’air chaud, créatif et porteur de la montgolfière ! Vous êtes alors dans la partie la plus élevée de vous. Et croyez-moi, c’est une bonne place !

Pendant ce stage vous allez apprendre ou réapprendre à entrer en hypnose, vous serez d’abord guidé(e) en hypnose pour vivre et ressentir cet état aussi agréable que puissant.

Puis vous apprendrez à entrer en autohypnose et à suivre les méthodes.

Finalement vous serez capable de créer vos ancrages, inductions, et scripts.

Vous pourrez alors sans problème utiliser le CD de base, puis réaliser vos propres enregistrements sur CD, ordinateur, ou MP3 et utiliser la puissance de cette méthode.

Un peu plus…

L’induction (relaxation, compte à rebours, lieu de méditation) est, en langage chirurgical, comparable à la narcose et l’ouverture de la peau par le bistouri pour atteindre la partie à opérer.

Le script « De jour en jour, et à tout point de vue, je me porte mieux, de mieux en mieux » (ou le script stop tabac) est comparable à la réparation, l’ajout d’une prothèse, ou l’ablation au bistouri.

Les 4 états. Le cerveau fonctionne sur quatre états déterminés par la fréquence du courant électrique généré par les échanges chimiques dans les réseaux neuronaux. Ces quatre états sont :

La pleine conscience Env. 20  Hz Ondes beta
L’état hypnotique léger ou relaxation Env. 10 Hz Ondes Alpha
L’Etat d’hypnose Env. 5Hz Ondes Thêta
L’état de sommeil Env. 2.5Hz

Ces quatre états correspondent à une activité électrique différente dans le cerveau définie par des plages de fréquences différentes visibles sur un électroencéphalogramme.

Dans l’état hypnotique qui se p  rête aux suggestions, la liaison entre conscience et subconscient est directe, les souvenirs sont accessibles facilement et de nouvelles informations peuvent être enregistrées. Dans cet état la pensée ne se fait pas de manière traditionnelle. Vous « éprouvez » sans vous questionner, sans jugement critique ni analyse, comme quand on est captivé par un film.

Pendant ce moment l’hypnothérapeute … ou vous même si vous faites de l’autohypnose… peut émettre des suggestions qui vont pouvoir s’ancrer facilement – justement parce que la conscience ne vient pas interférer. Vous ne jugez pas, n’êtes pas critique au sujet des suggestions.

On passe par les quatre plages de fréquence successivement lorsque l’activité électrique ralentit quand on s’endort ou lorsqu’elle augmente lors du réveil. Dans les deux cas on passe forcément par la plage de fréquence de l’état hypnotique. Rien ne peut l’empêcher mais de la même façon rien ni personne ne peut vous forcer à rentrer en hypnose.

Un accès vers le subconscient

L’hypnose est en essence un accès direct vers le subconscient. Une fois que le nouvel objectif est enregistré dans la banque des souvenirs, notre conscience va accéder à cette nouvelle information, et par conséquent changer notre comportement pour atteindre cet objectif. Si vous avez déjà lu un manuel de développement personnel ce qui va suivre va vous paraître familier.

Si vous croyez fortement à un objectif, que vous arrivez à le visualiser, il se réalisera. Par contre, si vous vous dites – « facile à dire » et que vous trouvez des raisons pour lesquelles vous n’arriverez pas à votre objectif alors vous ne parviendrez pas à l’atteindre.

Si nous pensons être capables d’atteindre nos objectifs, si nous arrivons à visualiser les résultats et que nous nous employons dans ce sens, ils se réaliseront.

Dans la plupart des cas, c’est plus facile à dire qu’à faire…à moins de recourir à l’hypnose et à l’induction hypnotique. L’hypnose va directement à la source – elle permet d’indiquer au subconscient que vous POUVEZ atteindre l’objectif …et au moment où vous entendez la suggestion… le but n’est plus seulement désiré, il devient une réalité. Une fois que vous êtes pleinement conscient, votre conscience se réfèrera à cette nouvelle information et agira en conséquence. L’hypnose est en quelque sorte un raccourci vers le subconscient, permettant à votre conscience d’accomplir tous les objectifs.

Source : http://www.autohypnosegratuit.com/induction-autohypnose.html

Ce que la presse en dit :

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Médecine Brûlures: l’hypnose améliore la guérison et réduit les coûts

Les grands brûlés bénéficiant de l’hypnose guérissent mieux, selon une étude menée au CHUV de Lausanne. Cette technique permet de réduire à la fois leur anxiété, la prescription d’antidouleurs, les anesthésies générales, les greffes de peau, la durée d’hospitalisation, et donc les coûts.

30-07-2010 | 10:58

Il suffit de traiter neuf patients par année pour compenser l’engagement d’un hypnothérapeute, selon ces travaux menés au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et publiés dans la revue «Burns».

Vingt-trois personnes gravement brûlées – sur un quart de la surface corporelle environ – ont bénéficié de séances d’hypnose entre mai 2006 et avril 2007. Leurs données ont été comparées à celles d’un groupe de contrôle similaire de patients admis entre 2002 et 2006.
La première séance d’hypnose a eu lieu en moyenne neuf jours après l’hospitalisation, et il en a fallu trois jusqu’à ce que les patients soient capables d’atteindre un état de transe hypnotique.

«Nous leur apprenons à faire de l’auto-hypnose», a expliqué à l’ATS la responsable du Centre des brûlés et auteure de l’étude Mette Berger. L’objectif est de les préparer à affronter de cette manière des interventions médicales douloureuses.

Moins d’opiacés

Résultats: l’intensité de la douleur et l’anxiété ont été significativement réduites, tout comme le nombre d’interventions psychiatriques. Les doses d’opiacés et de sédatifs ont ainsi pu être fortement diminuées dans le groupe test une fois les patients familiarisés avec l’hypnose.

Idem pour les interventions douloureuses (chirurgie, pansements et douches) nécessitant une anesthésie générale, qui ont passé de 95% dans le groupe de contrôle à 74% chez les patients hypnotisés. Enfin, la guérison des blessures a été meilleure, comme en témoigne la réduction des greffes de peau constatée dans le groupe test.

Un moindre niveau de stress et de douleur pourrait expliquer ce résultat, écrivent les chercheurs. La confiance dans sa capacité à affronter des procédures douloureuses également.

Autres patients

La professeure Berger précise que le CHUV dispose de trois infirmières spécialement formées à l’hypnose: «Il s’agit de traiter les douleurs avant qu’elles ne s’installent dans la chronicité», souligne-t-elle.
Outre pour les brûlés, cette technique est utilisée de cas en cas chez d’autres types de patients: chez les polytraumatisés, en chirurgie thoracique, en orthopédie et chez les enfants. Ces derniers y sont très réceptifs car l’imagination est un ingrédient indispensable pour se faire hypnotiser, note Mme Berger.

Importantes économies

Sur le plan économique, l’étude a mis en évidence une réduction de cinq jours en moyenne par patient du séjour aux soins intensifs, et de six jours pour la durée de l’hospitalisation. S’y ajoutent deux anesthésies générales en moins.

Conséquence: un patient bénéficiant de l’hypnose coûte en moyenne 17 000 francs de moins qu’un patient standard. Dès lors, il suffit de traiter neuf brûlés de cette manière par année pour équilibrer les coûts, ont calculé les scientifiques.
La méthode a cependant des limites et ne constitue pas un traitement standard, peut-on lire dans les conclusions. Tous les brûlés ne sont pas hypnotisables, en particulier les patients âgés confus ou sous médicaments, souligne Mette Berger. Sur 40 patients admis au CHUV durant la période considérée, seuls 23 ont pu en bénéficier.

http://www.lesquotidiennes.com/sciences